Cultur'Vin

Gerard Betrand est un vigneron d'un genre nouveau. En effet il cultive comme tous la vigne avec amour passion et tradition. Mais il se differencie, il est bio!

Ce que l'on appelle bio est un vin qui n'a pas été traité par des engrais, des herbicides, des insecticides d'origine chimique ou de synthèse et vinifié selon un cahier des charges strictes.

Gerard Bertrand innove et propose de nouveaux cépages respectueux de l'environnement. 

Maintenant c'est à vous de nous dire ce que vous en pensez?

Le point de vue de notre sommelier demain...

Le grand vainqueur de cette fin d' année , roi des cadeaux sous le sapin de noel est le vin bio !

Quelques chiffres pour entrer en matiere et bien comprendre que le vin bio explose en france . En 2009 le nombre de bouteilles labellisées etait de 77 millions alors que les previsions pour 2012 sont de 172 millions . Une explosion et un tel engouement ne peuvent surgir sans raison . La reponse est simple , le vin bio est très bon et les acheteurs sont sensibles à ce label signifiant pour eux "qualité" .

Ces vins ont souvent un prix relativement raisonnable et quoi de meilleur en bouche quand on sait que les raisins n'ont ni été traités aux engrais ni aux pesticides .

Les autres vins ne sont pas à exclure totalement et très peu de grand crus utilisent le label Bio, mais la consience générale ne peut se detacher des informations diffusées sur les conséquences nocives et parfois mortelles des pesticides et des engrais.

On distingue 3 grandes familles parmis ces vins Bio.

La première famille regroupe les pionniers. Vous y reconnaîtrez quelques personnages pleins de conviction, ainsi que de grands vignerons oubliés. Tous n’ont pas les cheveux longs, mais chacun d’entre eux a choisi, dès ses premières vinifications, d’engager son exploitation dans la voie du Bio.

Viennent ensuite les convertis, des hommes et femmes souvent inspirés par ces pionniers. La plupart de ces domaines étaient reconnus avant de se rallier au “bio”. Pour eux, la conversion est synonyme de qualité renforcée. Certains s’y sont pliés par souci de transparence, d’autres y ont été poussés à l’occasion d’un changement de génération. Tous ont apporté un souffle nouveau à la démarche Bio et en sont souvent les meilleurs portes-paroles.

Enfin, la nouvelle génération réunit des domaines créés récemment. Des jeunes gens engagés en Bio dès leurs premières bouteilles, parfois en convertissant des vignes familiales vouées à la coopération.

Meme les hypers s' y interressent , à savoir que la vente reste toujours plus faible et terme de pourcentage de vente face aux vins dit conventionnels :

les Français y achètent 48 % des vins Bio consommés à domicile, contre 84 % des vins conventionnels. En 2012 les vins bio obtionnent une nouvelle reglementation sur le millésime 2012 ce qui laisse envisager des ventes de volumes bien plus consequent.

Les vins bio n'ont pas fini de faire parleur d' eux .

Pour illustrer ce phénomène, nous vous partageons ce très bon article de Marie-Josée Cougard du magazine Les échos :

(cliquez pour zoomer)

Chili, une année record

Scène de vendanges à Gensac La-Pallue

Les vendanges 2012 dans le vignoble du cognac, malmené par l'oïdium et le mildiou, n'ont pas été bonnes. Seulement 7 542 091 hectolitres de vins blancs aptes à produire du cognac ont été produit cette année. Le volume récolté est en baisse de 15,4% par rapport à 2011, indique le Bureau national interprofessionnel du cognac.

Selon le Bnic, qui vient de finir d'enregistrer et de traiter les 4 846 déclarations de récolte de 4 734 exploitations des deux Charentes, 98,7% des vins blancs issus des cépages dits à "double fin" seront distillés pour devenir du cognac. Les autres débouchés (notamment le pineau et les vins de pays) ont été plutôt délaissés.

Le rendement de la saison devrait atteindre 9,57 hectolitres d'alcool pur par hectare. Cela n'est pas suffisant. L'interprofession misait sur un rendement de 10,83 hectolitres. A l'heure où le cognac se vend bien et où les négociants ont soif de matière première, cette situation annonce de réelles tensions sur le marché des eaux-de-vie.

« Il est l'heure de s'enivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous; enivrez-vous sans cesse! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. » Baudelaire.

Le vin a fait couler beaucoup d’encre, tantôt loué comme un facteur de sociabilité, tantôt blâmé comme un fauteur de trouble social. Mais le point sur lequel tout le monde s’accorde, c’est qu’il est partie intégrante de notre culture.

Le vin, une atmosphère

Les Français sont fiers de leur héritage. Des tavernes, des brasseries, des auberges et même des caveaux, des bars à vin, la France est bien porteuse de valeurs vinicoles. La culture de la vigne est devenue culturelle. On a assisté à un processus de spécialisation des régions selon le climat, les cépages, et les besoins. L’Alsace, la Bourgogne, la Touraine, le Bordelais ou la Champagne, pour ne citer qu’eux, viennent chacun ajouter une pierre au grand édifice qu’on appelle le vin français, qui est partie prenant de notre mode de vie.

Le vin, un excitant de l’esprit

Il n’a pas fallu attendre Baudelaire pour célébrer la boisson aux trois couleurs. Le vin a longtemps été considéré comme l’apanage des élites. s’il est si lié aux milieux intellectuels, c’est qu’il est le symbole de l’inspiration poétique. Il est la boisson préféré de Dionysos donne l’inspiration aux écrivains. En réalité, le vin évoque l’idée de l’excitation, de la vie. Il suscite la soif, la volonté de consommer la vie. Cette soif suggère elle-même une certaine curiosité, de l’enthousiasme et finalement, un désir intense. Peut-être que, dans la consommation du vin et dans le désir d’une certaine ivresse, c’est l’absolu que l’on recherche.

Le vin, véhicule des valeurs françaises

Le vin est par essence et par définition produit de terroir, en tout cas le vin authentique.
Le principe même des appellations françaises est enraciné dans l'extraordinaire diversité des régions et des AOC de France. C’est l’authenticité, le terroir, la personnalité et la qualité des vins qui font aujourd’hui la renommée de la gastronomie française.

Communiqué de presse

Le 03 janvier 2013

Décanteur de vin de luxe

In vino veritas

In vino veritas propose un nouveau système de décantation du vin. Le décanteur permet, grâce à son système exclusif breveté, d'apporter au vin une quantité d'air calculée lui permettant de respirer instantanément.

Vous découvrez alors un meilleur bouquet, des arômes sublimés et une finale plus harmonieuse. C'est rapide et facile !

L’accessoire de l’œnologue à la maison

Lorsque le vin passe à travers le décanteur, la vitesse du vin est accélérée et donc la pression est diminuée. La différence de pression permet de mixer le vin avec l'air entrant, ce qui permet une aération parfaite qui permet d'adoucir les tannins. Le décanteur In vino veritas rendra votre vin meilleur en lui donnant plus de corps et en libérant toute la richesse et l'intensité de ses arômes.

Contact presse :

invinoveritas@gmail.com  

06.07.56.42.33

Après la récolte vient la mise en bouteille, mais aussi avec le début du mois de Janvier vient le traditionnel concours des vins de Gascogne, 32eme du nom. Ce concours est organisé par la Fédération des vignerons indépendants de Gascogne et la mairie d'Eauze. Durant cet évenement plus de 150 échantillons seront offerts aux papilles expertes des dégustateurs représentant le monde viticole, la restauration, le journalisme et celui des consommateurs avertis.

 Le concours est ouvert aux vins de la récolte 2012 (IGP/AOC, vrac et bouteilles).

Les catégories sont les vins blancs secs : issus de colombard pur, ugni blanc pur, gros manseng pur, sauvignon blanc pur, chardonnay pur ou assemblé avec colombard, ugni blanc, gros manseng à 85 % minimum et éventuellement avec du sauvignon ; les vins blancs doux et/ou moelleux (en cépages purs ou assemblage) ; les vins rouges (cépages purs ou assemblage) ; les vins rosés (cépages purs ou assemblage).

Le palmarès sera dévoilé le 26 janvier au Hall des expositions d'Eauze, à 18h30, et sera suivi d'une dégustation des vins primés.

Il y a quelques jours s'est déroulée la 2eme édition du salon des vins de montagne à la célèbre station hivernale Isola 200.

Sous l'impulsion d'Antoine Mordiconi, toujours aussi passionné, le Salon des vins de montagne a trouvé ses marques et son rythme. Encore plus d'exposants que l'année précédente : 22 vignerons venus des quatre coins de France, d'Italie, du Chili, d'Argentine, du Canada, ont tous salué l'accueil et le professionnalisme de la station.

Côté visiteurs, nombre ont été étonnés de voir ces produits de très haute qualité en station de ski. Il y avait les habitués qui en redemandent, les curieux conquis, les professionnels satisfaits, les néophytes bien décidés à s'initier dans une ambiance chaleureuse et conviviale qui faisait plaisir à voir. Interrogé, Antoine Mordiconi s'est dit plus que satisfait : « On est arrivé à créer et insuffler un dynamisme à 2000 en proposant un après-ski différent et original avec une vraie approche culturelle. Isola 2000 devient une marque internationale. 200 à 300 visiteurs viennent d'abord pour le salon ! »

Une fréquentation plus nombreuse qu'en 2011, même si le panier moyen a un peu baissé. Cela montre bien que ce Salon des vins de montagne a gagné en notoriété.

Pétrus, Pétrus, Pétrus, morne plaine!
Un grand écrivain en son temps aurait pu s'exclamer ainsi. Ce vin mythique ne pourrait être égalé. Il était ainsi temps qu'après la vulgaire poche à vin, fade, sordide et sans aucune aspiration, nous élevions maintenant le débat avec cette cuvée paranormale.

Mais tout d'abord, un peu d'histoire,

Pétrus est un vin de la région viticole de Pomerol près de Bordeaux dont il a l'appellation. Bien que les vins de Pomerol n'aient jamais été classés, Pétrus est considéré comme l'un des plus grands Bordeaux au même titre que les grands crus du Médoc tels que Chateau Latour, Château Lafitte- Rotschild, Château Margaux.

Le domaine Pétrus tire son nom du lieu-dit Pétrus. Tout d'abord propriété de la famille Arnault le domaine est en partie acheté par une Libournaise, Mme Loubat, en 1925, puis acquis par celle-ci dans sa totalité en 1945. Pour concurrencer les grands vins de Médoc, Mme Loubat œuvre pour tirer le meilleur parti de son terroir. En 1961, Mme Lacoste et M. Lignac, nièce et neveu de Mme Loubat, héritent du domaine. Quelques années plus tard, M. Lignac cède ses parts au négociant libournais et partenaire de Pétrus Jean Piere Moueix qui a beaucoup œuvré pour la renommée internationale du cru (notamment en le faisant connaître aux Kennedy). Depuis 2001, le domaine appartient à son fils Jean-François Moueix et c'est Christian Moueix, son autre fils, qui en assure la gestion. Le vin est élaboré par l'œnologue Jean-Claude Berrouet. Ce dernier a cédé sa place fin 2007 à son fils Olivier Berrouet

La surface du vignoble est de 11,4 ha avec une densité de 5500 pieds/ha. Il est constitué d'un plateau qui s’étend au nord-est de Libourne et jusqu’à la limite ouest de Saint-Emilion. Le sol se compose d'un pourcentage élevé d'argile riche en fer, beaucoup plus que dans les propriétés environnantes. L'encépagement est constitué de 95 % de merlot et de 5 % de cabernet franc, avec des vignes ayant une moyenne d'âge élevée, de plus de 35 ans. L'administration du domaine apporte un soin tout particulier pour maximiser la qualité de la récolte. Le domaine était parmi les premiers en Bordelais à mettre en application la vendange en vert, comme moyen de baisser le rendement tout en augmentant la qualité des raisins restants.

Les vins

Pétrus produit en moyenne 4 500 caisses de vin par an, soit 54 000 bouteilles. Les raisins sont vendangés à la main et vinifiés dans des cuves en ciment. Le vin est élevé pendant 21 mois en fûts de chêne entièrement neufs, avant la mise en bouteilles.

Les grandes années unanimement reconnues sont 1929, 1945, 1946, 1947, 1961, 1962, 1982, 1989, 1990, 2000 et 2005.

Le prix d'une bouteille varie de 600 euros pour un "petit" millésime à plus de 3 000 euros pour un grand millésime, voire 15 000 euros pour une millésime exceptionnel comme 1946 ou 1962. Pétrus est le sixième vin le plus cher du monde, après cinq crus de Bourgogne (le vin de Bordeaux le plus cher donc), et un prix moyen tous millésimes et pays confondus de 2 300 US$ (environ 1 750 €).

Mais pour garder le goût de la lecture, place à quelques anecdotes:

• Pétrus est l’un des seuls bordeaux à ne pas ajouter l'usuelle dénomination de Château, car il n'y a aucun établissement sur le domaine. Un chai, reconstitué récemment, marque simplement la présence du cru de Pétrus.
• La récolte de 1991 ne permit pas de faire un vin d’une qualité suffisante et ce millésime n’existe donc pas.
• Le chai et le réfectoire de Pétrus ont été réalisé en 2002 par Herzog et De Meuron, le château s'affiche ainsi non seulement comme gardien d'une tradition centenaire mais aussi comme résolument moderniste par ces choix architecturaux modernes.
• Ce vin est aussi celui qu'Hercule Poirot boit dans Mort sur le Nil.